Pins-Justaret : d'histoire (s) en histoire : le billet de Guy Rodriguez de Radio Axe Sud

Diane Masclary, co-présidente de l'association Passeurs Occitans du Petit Patrimoine était l'invitée avec l'autrice, Christine Martinez-Médale de l'émission de Radio Axe Sud : les invités de Georges. Cette émission sera diffusée dans quelques jours.

Dans cette attente, retrouvez ici le billet de Guy Rodriguez, chroniqueur à Radio Axe Sud qui a présenté le livre :  Pins-Justaret. D’histoires en Histoire. Des origines à 1955. 

Notre photo : Diane Masclary, avec Georges Tussing, Guy Rodriguez et Julien Caballero (qui a accompagné l'émission par ses chants et sa guitare)

Des ouvrages sur les régions, communes et autres il en parait, mais certains ont le désir de partager plus qu’un état des lieux, une histoire profondément amoureuse. C’est le livre de Diane Masclary ‘’Pins-Justaret. ‘’D’histoires en Histoire ‘’

L’histoire se blasonne et se reproduit en petites histoires qui font la grande histoire.

Celle de Pins-Justaret est semblable à toutes les sociétés qui se sont construites et reproduites sur la terre de France au fil des siècles.

On aime cet ordinaire des jours qui participe au quotidien d’un pays, d’une province, d’une contrée, d’une plaine irriguée par l’esprit de l’an mille.

La terre qui nous berce a mélangé son sang au sang des provinces plus fortes, plus grandes. La Catalogne conquérante, fière, puissante a donné des vies aux vies d’ici et l’influence des cultures partagées s’imprime aussi dans les noms des lieux.

La France est bercée par ce Christianisme que le début du millénaire porte à bout de croix.

Elle s’est construite dans les rivalités des chapelles seigneuriales, et dans les bas-reliefs. Celui de l’église de la Dalbade notamment, où la trace moulée de la famille DE PINS, Famille qui a donné son nom à Pins Justaret se montre encore.

Mais combien faut-il d’amour de son pays pour faire partager l’histoire des lieux communs à plusieurs générations, de son église, ses administrateurs, ses notables, son école portée à la force des bras et des convictions de partage de l’enseignement par les hussards noirs de la République, et bien sûr de ses habitants besogneux.

 L’histoire d’une région se conjugue aussi avec ses rivières et là l’Ariège joue un grand rôle, avec ses administrateurs, ces personnages hauts en couleurs qui comptaient par leurs titres et leurs qualités. Tout en mettant Dieu au centre du village leurs luttes d’influences ont façonné le pays.

Puis de siècles en siècles les bâtisseurs se succèdent et leurs noms restent et deviennent des noms communs. L’avènement de la carte de Cassini au 18 ème siècle pose le village dans sa reconnaissance. Il existe pour le monde.

Et même si encore dans ce siècle traversé par des révolutions et des évènements qui affectent, le village dans son humble vocation à fédérer et rendre fiers les habitants, fait un crédit pour habiller d’une cloche le clocher de la nouvelle église.

Le siècle suivant est porteur de la grande révolution industrielle et de l’avènement de l’électricité.

Et là, ce monde nouveau n’appartient plus à l’ancien.

Puis les guerres meurtrières du 21 ème siècle refaçonnent le paysage humain, les habitudes contrariées, et la vie en société de toute une population.

Mais on ne peut vivre dans un pays en le méconnaissant, et cet ouvrage complet de DIANE MASCLARY, où la naissance puis la création pierre par pierre, de bâtisseurs en bâtisseurs, pour construire l’âme d’un village, nous instruit et nous accompagne pour aimer l’histoire de notre pays.

En France et depuis des siècles et des siècles et depuis le commencement de l’ère moderne, il y a toujours eu, une terre, un agriculteur, et autour d’une place, une mairie, une église, une école, des enfants, et puis des gens qui ont fait ce pays pour qu’on puisse lui dire encore aujourd’hui ‘’je t’aime’’.

Voici le message d’amour que je vous invite à partager avec Diane Masclary dans son dernier ouvrage Pins Justaret, d’histoires en histoire.